I. Apple : un compromis technologique sans concession▲
Il y a quelque temps, au mois de septembre, je me suis rendu compte que mon matériel vieillissait et ne m'offrait plus les performances que j'espérais dans mon activité de développeur Web.
Mon matériel était composé de :
- un ordinateur portable à base de Pentium 4 Mobile 2 Ghz, 80 Go de DD et 512 Mo de RAM ;
- une tour montée par mes soins il y a quatre ans à base de AMD Athlon XP 2200+, 180 Go de DD, et 1 Go de RAM ;
- un SAN Netgear SC101 avec 180 Go de DD.
Le tout était équipé de Windows XP Pro SP 2, et des logiciels indispensables à mon activité :
- Microsoft Office 2003 ;
- Adobe Photoshop CS2 ;
- Zend Studio Professionel ;
- Dreamweaver 8 ;
- Flash 8 ;
- Fireworks 8 ;
- WAMP.
Hormis les pannes qui commençaient à se produire régulièrement, c'est surtout le manque de performance qui se faisait sentir : entre l'allumage de mes ordinateurs et le moment effectif où je pouvais commencer à travailler, j'avais le temps de boire deux ou trois cafés !!!!
Bref, je ne pouvais continuer à travailler comme ça, d'autant plus que mon ordinateur portable commençait à montrer beaucoup de signes de faiblesses (Chauffe excessive, plantages réguliers, écran récalcitrant…).
J'ai donc décidé objectivement de comparer le matériel en vente sur le marché, et de choisir l'ordinateur portable avec le meilleur ratio qualité/performance/prix.
Au début, je ne cherchais que du PC : quelques modèles sortaient un peu du lot, notamment les machines de marque Assus ou MSI, mais restaient chers sans proposer de réelles prouesses au niveau performances et matériel.
Un peu déçu, j'ai décidé de remettre mon choix à un peu plus tard (après tout, mon matériel marchait encore, aussi obsolète soit-il !!!), c'était au mois de septembre 2006.
Puis vinrent les articles dans les journaux et sur Internet sur l'arrivée imminente de Windows Vista . Et là, le sang m'est monté au visage : ce qu'était en train de faire Microsoft était pour moi un véritable scandale, ma décision n'a pas pris longtemps, je voulais faire une scission complète avec Microsoft.
En effet, Microsoft propose pour Vista quatre versions différentes, avec un prix allant de 200 euros à 500 euros, avec des évolutions entre les versions tellement ridicules qu'on peut se demander ce qu'on a pour ce prix, à part les merdes habituelles et encore plus !!! (rappelons que Windows XP est un système « stable » depuis assez peu de temps : je dirais environ 6 à 8 mois …).
II. Apple : la force de la décision▲
L'alternative à ce moment-là me proposait deux possibilités : un PC sur lequel j'aurais installé une distribution Linux (Ubuntu, SuSE… ), mais ne me permettant pas d'avoir mes logiciels préférés. Je suis assez souple en ce qui concerne l'apprentissage de nouveaux produits et nouvelles technologies, mais il était aussi hors de question de perdre du temps à cause de ça, et encore moins de perdre l'usage de mes licences logicielles. |
Un peu d'histoire « interprétée » ▲
Pour ceux qui ne le savent pas encore, Apple a toujours été en avance sur son temps, et a toujours su prendre des décisions stratégiques surprenantes.
Mon parti pris est désormais évident, ainsi ne suis-je pas très objectif : pourtant, dans mes souvenirs mon premier Mac m'a laissé une bonne impression, même si à l'époque j'étais frustré de ne pas pouvoir jouer à Duke Nukem !!! Mais déjà à ce moment-là, mon Macintosh PowerPC Performa 5200 avait des particularités techniques originales : les périphériques étaient en SCSI, Mac OS en version 8.0 surclassait déjà Windows, autant au niveau performance que stabilité. (Je me rappelle avoir provoqué moi-même des bugs dans le système pour le rendre un peu plus intéressant : un collégien a toujours du temps à perdre !!!)
Bref, en fait rien d'intéressant pour quelqu'un qui voulait bricoler : dès que j'ai pu, je me suis acheté un PC (à l'époque, la grande nouveauté de Microsoft présentée en tant qu'innovation était le pire des OS de l'Histoire Windows : Windows Millenium Edition). Toute les deux heures environ, je devais rebooter l'ordinateur, à cause d'erreur grave !!! Mais c'était intéressant, le bricolage a toujours été une deuxième nature du PCiste.
À ce niveau, on peut déjà constater les différences fondamentales de politique entre la firme de Redmond, et Apple : l'un annonce en grande pompe des produits hors du commun, soi-disant indispensables et parfaits, mais en réalité jamais finis, bourrés de bugs et de failles de sécurité ; et l'autre timide, ne faisant d'annonce que pour des produits dont ils étaient surs de la réussite, du moins technique au mieux commerciale. (À l'époque, Apple n'était pas florissant : le G3 était une machine techniquement parfaite, mais d'une banalité à toute épreuve qui ressemblait à un mauvais PC monté…Il représente bien l'univers Mac de l'époque : du très bon produit, mais qui n'attire pas le grand public.) Remarquez que Steeve Jobs n'était pas encore revenu aux commandes du Titanic Apple !!!
Tandis que Microsoft continue son parcours chaotique et sa chasse au logiciel Libre, Apple réalise un tournant en s'orientant vers ce qui avait au début fait sa renommée : l'innovation et l'avant-gardisme, grâce au retour de Steeve Jobs aux commandes. Rien ne semble alors arrêter la machine Apple : le point de départ de sa remontée est la sortie de l'I Mac G3, accompagné de Mac OS 9.
Un véritable bijou : silence, performances, qualité et stabilité, et ce pour un prix abordable. La recette du succès !!! (Rappelons que Mac a fait l'avènement de l'USB, du FireWire, et l'abandon du lecteur de disquette ainsi que des ports parallèles, tout ça sur une seule machine et sans autre transition !!!)
Nous passerons les autres produits innovants qui ont changé la face du monde numérique, tel le Wi-Fi (AirPort), l'Ipod (baladeur numérique déjà légendaire), etc. pour aller directement aux deux autres tournants pris par Apple, qui montrent son audace, sa prise de risque et son positionnement actuel.
III. Mac OS X : l'OS sans comparaison existante▲
Apple nous a habitués à des prises de position sans compromis, et surtout sans grande préparation du public. Cette stratégie a pour but de provoquer la surprise et ainsi l'engouement, mais cela irrite aussi les consommateurs historiques et les éditeurs de logiciels, qui voient de grands bouleversements sur leurs bases de développement.
L'arrivée de Mac OS X marque la supériorité absolue d'Apple en termes d'ergonomie, stabilité et sécurité ; du moins en ce qui concerne les OS grand public. En effet, Apple se tourne vers l'open source pour développer OS X, en intégrant le noyau de la distribution UNIX de Berckley : FreeBSD . (Le noyau de OS X se nomme XNU : il combine le micro-noyau Mach et le noyau FreeBSD pour les services système : gestion utilisateurs, réseau, etc.) |
En effet, cette distribution est reconnue pour sa stabilité et sa sécurité de très haut niveau : Apple a su en prendre le meilleur pour en faire son produit phare : Mac OS X. L'interface graphique de OS X repose sur le moteur graphique Quartz, implémenté d'une couche appelée Aqua qui gère l'affichage des éléments à l'écran (au même titre que X11 , installable sur Mac afin de profiter des produits open source) ; la plupart des utilitaires de OS X sont des produits issus de l'open source (les Interfaces réseau, le serveur Samba, Apache, etc.). En résumé, Apple a su faire d'un UNIX une distribution plus abordable pour le grand public néophyte. Je passerai sur les débats qu'a entraîné cette adoption de FreeBSD par Apple : certains ne sont pas contents de voir de l'open source dans des produits commerciaux, mais pour la majorité ce tournant pris par Apple lui a fait prendre une avance technologique considérable, prouvant que le monde open source est réellement un réservoir d'innovations.
L'utilisation et l'ergonomie de cet OS sont vraiment différentes des versions précédentes, alliant le savoir-faire d'Apple et les contraintes liées au bon fonctionnement d'UNIX : ainsi les logiciels Apple sont souvent sous forme de Package (.pkg), ou d'images disque (.dmg) à l'installation, on peut même profiter de certains Repository grâce à des logiciels comme FinkLe Projet Fink ou MacPortsLa page d'accueil de MacPorts, qui rendent le monde open source accessible aussi facilement sous Mac OS X que sur une distribution Linux plus classique, comme UbuntuPage d'Ubuntu en Français (on remplace juste la commande apt-get par…Fink !!!).
Microsoft de son côté, tente depuis la sortie de Mac OS X de rivaliser avec son esthétique, sa performance et sa stabilité : l'annonce de LongHorn il y a maintenant à peu près trois ans allait dans ce sens. On se rappelle aussi du tôlé provoqué par les différentes annonces de la firme de Redmond. En trois ans, on est passé de l'annonce d'un OS révolutionnaire (nouveau système de gestion de fichiers, nouveau système de partitionnement, Noyaux NT refondu, etc.), à celui d'une « simple » mise à jour de XP, avec une interface graphique un peu jolie (Aero) mais très gourmande, et avec des failles énormes en ce qui concerne la pérennité ascendante XP/Vista., sans compter les différents bugs et autres.
IV. Révolution technologique de l'OS, évolution fulgurante du Hardware▲
Apple marque aussi les évolutions technologiques du côté Hardware : depuis le début, Apple parie gros sur les processeurs RISC de Motorola et IBM, les PowerPC. Ces puces ont su surclasser à leur époque les processeurs Intel et autre AMD en termes de performance et gestion d'énergie, par exemple, l'IMAC G3 utilise un système astucieux de convection d'air pour refroidir son processeur, et ce de manière passive !!!! (Rappelons que les Pentium à partir du Pentium II ont l'obligation d'un refroidissement actif) Ainsi, on n'entendait absolument rien, sauf le crépitement du disque dur.
Le G4 annonce une certaine évolution, et représente la maturité de la gamme G : la pub faite à ce moment-là annonce « le premier super calculateur personnel », car c'est le premier processeur grand public à passer la barre des GigaFlops (1 milliard d'opérations par seconde), et ce, sans une consommation d'énergie excessive (à ce moment, Pentium et AMD se battent pour pouvoir diminuer la consommation d'énergie de leurs processeurs, et diminuer ainsi le dégagement de chaleur nécessitant des ventirad de plus en plus gros…).
Le dernier de la gamme PowerPC est le G5, un monstre de performance, mais qui chauffe énormément et consomme beaucoup d'énergie. Il a équipé toutes les gammes « fixes » d'Apple, mais les ordinateurs portables (Ibook, PowerBook) ont dû rester en G4 à cause des contraintes qu'imposait le G5 (Le PowerMac G5 a un ventirad énorme, occupant toute l'épaisseur du boîtier !!!). De plus, Motorola et IBM sont incapables de fournir autant de processeurs que le voudrait Apple, et encore moins d'améliorer ces points négatifs.
Apple a alors fait l'annonce en 2005 de passer chez Intel : la nouvelle a fait couler beaucoup d'encre. En effet, la singularité d'Apple est surtout son processeur (PowerPC, architecture RISC), le fait de passer en architecture x86 enlève une partie de l'intérêt à avoir un Apple, même s’il reste l'OS pour faire la différence : il s'agit d'un pari risqué, dans le monde des constructeurs informatiques il ne s'est jamais passé de telle révolution. De plus, Apple a annoncé alors que Mac OS X en version x86 était développé depuis longtemps, preuve qu'il s'agissait bien d'une stratégie prévue de longue date.
Le Pentium choisi par Apple est le fameux Intel Core Duo (version actuelle : Core 2 Duo), dont les performances permettent à l'univers Apple de pleinement s'exprimer : il est à noter qu'un Mac Intel avec Mac OS X et bien plus performant qu'un PC équivalent équipé de Windows.
Finalement la stratégie d'Apple s'est montrée plus que payante : le fait de passer en x86 a permis l'apparition d'applications inédites, telle la virtualisation (plusieurs OS tournant en même temps), ou encore la possibilité d'installer Windows XP en double boot, pour les applications n'ayant pas encore, ou qui n'auront jamais, de portage sous Mac OS X (Jeux vidéo, logiciels professionnels, etc.). Il y avait une large tranche de consommateurs indécis, et qui par dépit se sont tournés vers PC pour des raisons de compatibilité tout en regrettant le Design et les performances Apple. Ceux-ci n'hésitent plus désormais, car Apple joue sur plusieurs tableaux pour la plus grande joie des consommateurs !!!!
V. Un terme bien spécifique pour cette nouvelle mode : le « Switch »▲
Je faisais partie de cette tranche de consommateurs. On m'a toujours dit que les Mac n'étaient pas des machines sérieuses, du moins dans le monde du développement. La sortie des Mac Intel m'avait dès le début fortement attiré grâce à ces compétences de double boot, et les performances générales des machines Apple.
Les différentes annonces de Microsoft associées à mon désespoir de trouver un ordinateur portable performant, ergonomique et d'un prix raisonnable m'ont fait prendre cette décision que je ne regrette pas.
J'ai « switché » au mois de janvier 2007, en m'offrant un MacBook ProAchetez votre Mac Book Pro 2,16 GhZ, 120 Go de DD, 1 Go de RAM, Graveur DVD double couche, écran 15,4", Wi-Fi, Bluetooth…
La machine est assez chère, mais le rapport qualité/prix/performance est hors norme. Mac OS X est un système surprenant qui m'a simplifié la vie dans mon travail au quotidien, la batterie tient facilement trois heures et demie avec une utilisation intensive, l'intuitivité et le confort sont parfaits (rétro éclairage du clavier automatique, luminosité de l'écran automatique…).
Un ordinateur portable de cette qualité et à ce prix dans le monde PC n'existe tout simplement pas, même dans les gammes Sony ou Asus, proposant des modèles plus chers, mais qui n'ont pas tout ce qu'offre le MacBook.
Mon MacBook au quotidien▲
Je pensais que le Switch allait prendre du temps, mais en fait c'est allé assez vite. Il m'a fallu une semaine pour savoir me servir du système de façon optimale au quotidien (je ne parle pas d'approfondissement : cela vient au fur et à mesure…), et réaliser le potentiel qui se cache derrière la superbe interface graphique de OS X. En effet, ayant une petite expérience en UNIX/LINUX, il est très facile de reprendre les habitudes de ces systèmes avec OS X : Les différents assistants présents dans les applications reprennent en interface graphique des outils qui existent habituellement en ligne de commande, et il suffit de sortir le terminal pour avoir accès à certaines ressources cachées (je dis bien certaines, car je ne les connais pas toutes, et je ne m'estime pas encore « expert » avec OS X…).
On a ainsi accès à toutes les commandes habituelles comme SSH, ifconfig, sudo, ainsi que les fichiers de configuration des différentes applications (httpd.conf pour Apache, etc.). L'intégration de différents outils tels qu'un serveur Apache en standard (une version tout de même ancienne) ou les serveurs Samba (partage réseaux) et CUPS (partage et utilisation d'imprimantes) rendent effectivement facilement accessible OS X à des personnes venant du monde LINUX (du débutant au plus expérimenté : quelques notions suffisent dans un premier temps pour réaliser la puissance du système !!!).
Les personnes venant de Windows seront sûrement un peu déroutées, mais s'y habitueront vite : l'interface graphique de Mac OS X est très intuitive.
Pour mon travail, il fallait absolument que je retrouve mon environnement PC, ou du moins des outils équivalents. Ainsi on retrouve sous Mac :
- Office (tout de même assez différents de Office 2003 sous Windows…), mais je trouve dommage que des outils comme Visio ne soient pas portés sur la plateforme ;
- Adobe Photoshop CS3 Beta (la sortie définitive de la série CS3 optimisée Mac Intel est prévue mi-mai en français…). Je ne recommande pas le CS2 sur Mac Intel, car il n'est pas optimisé et provoque, parait-il, beaucoup de ralentissements et de plantages ;
- Zend Studio Professionnel (étant basé sur Java, la différence de plateforme ne fait pas beaucoup de différences, sauf pour quelques aspects esthétiques. C'est un avantage sérieux en faveur de Zend …) ;
- La suite Macromedia (Adobe maintenant … .) en version 8, mais n'est pas optimisée Mac Intel et est plutôt lente (les interfaces graphiques restent néanmoins identiques à celles Windows… Bientôt la version CS3 de ces fabuleux outils) ;
- Firefox pour le navigateur Internet, et Cyberduckpour le FTP (ce n'est forcément le plus pratique, mais il est libre !!!).
Quant au serveur de production WAMP, je n'ai pas trouvé d'équivalence. (WAMP est très pratique d'utilisation et administration, et regroupe les dernières versions stables de PHP et MySQL…). En effet, OS X intègre un serveur Apache, mais une version ancienne, et PHP 4. N'ayant pas trop l'envie ni le temps de bricoler sur le système, j'ai tout de même trouvé deux substituts intéressants : MAMP (qui regroupe beaucoup de caractéristiques de WAMP, mais exclut le côté pratique…), et XAMP, bien sur le papier, mais que je n'ai jamais réussi à faire fonctionner.
Le compromis que j'ai trouvé est de mettre en place un vrai serveur Linux sur une machine qui ne me servait plus : un petit partage Samba et serveur SSH, et voilà un serveur parfaitement interfacé avec MAC OS X !!!! (Je partage le répertoire WWW de mon serveur, ce qui me permet de le connecter sur mon bureau.)
Et pour tout logiciel PC n'ayant pas d'équivalent OS X (comme Internet Explorer), deux solutions très avantageuses : Parallels Desktop, et BootCamp.
- Parallels Desktop est une solution de virtualisation sous OS X, et permet ainsi de faire tourner plusieurs OS en même temps, quels qu’ils soient (personnellement, j'ai trois systèmes virtuels : un Linux Debian, un Windows 2003 Serveur et un Windows XP). Ce logiciel est très utile, car il est parfaitement intégré à OS X (il n'existe d'ailleurs que sur cette plateforme), on peut ainsi faire du DragAndDrop du bureau Mac sur le bureau du Windows virtualisé, avoir un plein écran, mode fenêtré ou bien « cohérence », fusionnant les deux systèmes (cela ne marche que pour Windows…). La dernière version du logiciel permet d'exploiter la partition BootCamp comme étant la source du système virtuel (donc on exploite ce qui est sur la partition.) Le seul problème de cette solution est qu'elle est gourmande en ressources (autant RAM que Disque dur…).
- BootCamp permet tout simplement d'installer Windows en dual Boot sur un Mac Intel !!!! (Ceux qui rêvaient d'avoir un PC avec le Design Apple seront comblés…). Personnellement, je ne me sers de cette partition que pour faire tourner quelques jeux vidéo.
VI. En conclusion ▲
Je n'ai tout simplement aucun regret sur mon Switch. Je trouve la puissance dont j'ai besoin pour les applications, la stabilité des systèmes UNIX/LINUX, une ergonomie des mieux pensée permettant un réel gain de productivité, et une convivialité hors pair. Bien entendu, le design de la machine est parfait (comme on peut s'y attendre des produits Apple), et l'équilibre sur le rapport performance/autonomie est tout simplement exceptionnel : en faisant fonctionner Dreamweaver, Zend Studio, le Wi-Fi ainsi que Parallels Desktop, j'atteins une autonomie d'environ 4 h, ce qui est incroyable.
L'écran, aussi lumineux, précis et beau soit-il, souffre à mon avis de quelques défauts, notamment sur l'homogénéité de la luminosité du rétro éclairage, et le fait que la poussière a une petite tendance à passer « derrière » l'écran. (Petite note : j'ai testé beaucoup de choses pour ce problème d'éclairage, et il semblerait que le problème n'existe pas sous Windows !!!!).
Bref, pour ceux qui hésitent encore, il n'y a plus une minute à attendre : c'est réellement le bon choix. (Je parle de mon cas : MacBook Pro 2,16 Ghz, mais ce constat se fait pour toute la gamme Apple à base Intel). Je suis devenu en quelques mois un « fana » Apple, et ce n'est pas prêt de changer : en tout cas, pas avec comme seul argument un Windows Vista !!!!